Il y a exactement une année, le Burundi se réveillait avec une terrible nouvelle : des inondations sans précédent avaient causé près d’une centaine de décès, des milliers de déplacés, d’innombrables maisons détruites. L’une des plus graves catastrophes naturelles de ces 50 dernières années.
Une année après, qu’avons-nous appris de cette catastrophe? Sommes-nous mieux préparés pour faire face aux événements météo extrêmes dans l’avenir? Qu’en est-il de l’aménagement des rivières traversant la capitale Bujumbura? Et la planification urbaine? Les questions environnementales et de développement en général sont-elles au cœur de l’agenda des candidats aux prochaines élections ?
Beaucoup de questions, et probablement peu de réponses rassurantes. Mais une chose est sûre : ces inondations ont contribué à la prise de conscience de la gravité des questions environnementales et de planification urbaine. Une chaîne de solidarité s’est formée et les citoyens, comme des étrangers, ont de nouveau démontré leur compassion avec les communautés affectées.
En cette année électorale pour le Burundi, de revue de l’atteinte des OMDs mais aussi de la grande mobilisation pour l’avancement des négociations climatiques, Gatunguru devrait nous servir de leçon et nous motiver dans nos actions de mobilisation et de plaidoyer pour une action climatique urgente et adaptée. Des actions climatiques durables, qui s’inscrivent dans la durée et répondre aux préoccupations basiques de la vie quotidienne.