Stop à l’inaction climatique et aux projets fossiles. C’est le principal message lancé par les associations et groupements de jeunes et femmes réunis à Mbour ce jeudi 25 Avril dans le cadre de première édition de l’Université des Clubs Changements Climatiques organisé par  Action Solidaire International (ASI) en partenariat 350.org et d’autres institutions telles que la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) et l’Ambassade de France au Sénégal.

Cette marche a rassemblé environ 600 participants venus de Saly Portudal (Mbour) et de Bargny. Parmi eux, des délégations des clubs installés dans 20 localités du pays, les communautés affectées par l’érosion côtière et les différents projets d’énergies fossiles (la cimenterie SOCOCIM et la centrale à charbon de Bargny).

Au cours de cette procession, les communautés, les associations de jeunes ainsi que les ONG oeuvrant dans le secteur environnemental et en faveur de la justice sociale à travers des slogans, affiches, banderoles et pancartes, ont rappelé autorités d’une part leurs responsabilités dans la lutte contre le réchauffement climatique en adoptant des politiques publiques à cet effet et d’autre part, le respect des accords internationaux en faveur de l’adoption des énergies renouvelables.

Dans leurs discours à la mairie de Mbour, les organisateurs ont insisté sur les causes et les manifestations des changements climatiques ainsi que les solutions adaptatives et d’atténuation existantes. Après cette étape de sensibilisation, le cap a été mis sur la préfecture de Mbour où en présence du préfet, les organisateurs ont présenté leurs demandes dont voici les principales:

  • Au gouvernement Sénégalais, les jeunes exigent une plus grande ambition pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.
  • Le Sénégal dispose d’importantes ressources énergétiques renouvelables favorables dont il peut tirer profit pour atteindre son potentiel de croissance, et n’a donc pas besoin de centrales à charbon.
  • Pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C, le charbon, le pétrole et le gaz doivent rester dans le sol. Nous devons donc renoncer aux combustibles fossiles.

Ces demandes seront transmises au gouvernement a promis le Préfet de Mbour, qui a félicité les organisateurs pour cette initiative visant à assurer un monde meilleur aux générations présentes et futures.

 

Auteur: Christian Hounkannou